30 janv. 2013

27 femmes...

27 femmes dans un atelier de broderie.
54 mains qui piquent et tournent leur crochet pour poser des milliers de paillettes.
Des heures et des heures de travail, depuis des semaines.
Je ne suis arrivée pour les aider qu'à la fin de la collection.
Elles ont du courage ces femmes, car pendant ces semaines aux horaires soutenus, la fatigue s'accumule, les trajets en transport sont pénibles, les yeux souffrent, les mains aussi, la famille est mise de coté, et quand la neige et le froid s'en mêle...
Je pense à mes collègues brodeuses de tous les ateliers, mais aussi aux couturières qui attendent après nous certains modèles qu'on ne termine que la veille.
C'est ça la haute-couture, le luxe de s'y prendre au dernier moment, de ne pas compter son temps, de n'avoir aucune limite, aucune mesure. 

Ces collections sont éprouvantes c'est vrai, mais ce sont aussi des moments intenses en émotion, des moments d'échanges, de grands fou-rires ou de disputes (ah la fatigue...), de couac et d'erreurs, de coups de stress et de grandes fiertés.

Bref, pensons à Elles, ces petites mains de l'ombre sans qui la haute-couture ne serait pas.


Le défilé passé, je peux vous montrer sur quels modèles j'ai travaillé.





D'autres modèles réalisés à l'atelier, mais auxquels je n'ai pas participé.



2 commentaires:

  1. C'est génial de voir les broderies être en train d'être travaillées et ensuite brodées ! Merci beaucoup pour ce post !

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  2. Comment as-tu débuté dans la haute couture ? Tu as beaucoup de chance en tout cas. Continue ainsi.

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